Centre d'études et Musée Edmond Michelet
Implanté dans la maison familiale d'Edmond Michelet - résistant et homme d'État - ce musée présente plusieurs collections dédiées à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, à la Résistance et à la Déportation en France et en Corrèze. Le Centre d'études et Musée Edmond Michelet organise également plusieurs expositions temporaires et met son centre de documentation d'archives à disposition.
4 Rue Champanatier, 19100 Brive-la-Gaillarde
Musée départemental de la Résistance Henri Queuille
Le Musée départemental de la Résistance Henri Queuille (ancien maire de Neuvic, homme d'État au service de la Résistance dans la France libre) présente une exposition permanente sur le thème de La Corrèze en Résistance, à travers une progression thématique et chronologique et de collections d'objets uniques.
21 Rue du Commerce, 19160 Neuvic
Musée militaire du Périgord
Ouvert en 1911, le Musée militaire du Périgord retrace l'histoire militaire de la région et dans le monde, à travers une collection de plus de 20 000 objets, enrichie de souvenir du quotidien des soldats, d'armes ou encore d'uniformes.
32 Rue des Farges, 24000 Périgueux
Centre Jean Moulin
Le Centre Jean Moulin est un musée qui se consacre au souvenir et à la mémoire de la Résistance, de la Déportation et des Forces Françaises libres. Il est également un centre de documentation dédié à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
48 Rue Vital Carles, 33000 Bordeaux
Musée de l'ALAT et de l'hélicoptère
Le Musée de l'ALAT et de l'hélicoptère présente plus de 30 aéronefs et des centaines d'objets historiques de l'Aviation Légère de l'armée de Terre et de l'Hélicoptère. Il est notamment possible d'y observer un mythique Morane-Saulnier MS-505, avion français de la Seconde Guerre mondiale, classé Monument historique !
58 Avenue de l'Aérodrome, 40100 Dax
Mémorial du Camp de Gurs
Le camp de Gurs a été un camp où ont d'abord été internés des républicains espagnols - pendant la guerre civile en Espagne - et des réfugiés allemands ayant fui le nazisme. Sous l'Occupation, il est devenu l'antichambre de la mort pour des milliers de Juifs arrêtés par les Allemands ou par le régime de Vichy. Le Mémorial est aujourd'hui un lieu pour apprendre et mieux appréhender son histoire.
Impasse d'Ossau, 64190 Gurs
Musée national du sous-officier
Centre Régional Résistance et Liberté
Installé dans les anciennes écuries du château des Ducs de Trémoïlle, le Centre Régional "Résistance & Liberté" est un espace culturel et pédagogique qui s'appuie sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, sur les faits et les acteurs de la Résistance régionale. Son espace muséographique permet aux visiteurs de comprendre les aspects et valeurs de la Résistance, afin de mieux comprendre et de vivre sa liberté.
Les écuries du château, Rond-point du 19 mars 1962, 79100 Thouars
Centre de la Mémoire d'Oradour sur Glane
Le Centre de la Mémoire d'Oradour sur Glane est la porte d'accès aux ruines du village martyr. A travers un parcours documenté, il permet de comprendre le déroulement du massacre du 10 juin 1944 et de mieux en appréhender le contexte à travers une analyse de l'histoire. Conservées et classées depuis le 28 novembre 1944, les ruines du village sont devenues le symbole d'une France blessée par l'occupation allemande.
L'auze, 87520 Oradour-sur-Glane
Musée de la Résistance de Limoges
Le Musée de la Résistance de Limoges est un musée municipal qui permet aux visiteurs de découvrir l'histoire locale de la Résistance - pendant la Seconde Guerre mondiale - à travers une exposition permanente enrichie d'objets et de documents remarquables. Tout au long de l'année, des expositions thématiques et temporaires y sont également présentées.
7 Rue Neuve Saint-Étienne, 87000 Limoges
L'arrivée des réfugiés espagnols
Alors que la guerre civile fait rage en Espagne, des milliers de réfugiés entrent en France, à partir du 27 janvier 1939, date de réouverture de la frontière. Débordé par ce flux imprévu, ces espagnols fuyant l'armée du général Franco sont internés par le gouvernement français dans plusieurs camps dont le camp de Gurs, celui des Milles près d'Argelès ou encore le camp de Rivesaltes. Selon le Quai d'Orsay, ils sont environ 450 000 à passer la frontière afin de trouver "refuge" en France.
Opération Ariel
A partir du 14 juin 1940, au cours de la "débâcle" et depuis Brest, Saint-Nazaire, La Pallice puis de Bordeaux, Le Verdon, Bayonne et Saint-Jean-de-Luz à partir du 17 juin suivant, plus de 190 000 soldats alliés, mais aussi des civils, des équipements et du matériel, sont évacués vers la Grande-Bretagne dans le cadre de l'opération Ariel.
Le gouvernement français s'installe à Bordeaux
Après Tours, le 13 juin, et afin de fuir l'avancée des troupes allemandes pendant la Bataille de France, le gouvernement français s'installe à Bordeaux le samedi 15 juin 1940. Avant cela, un Conseil des ministres s'était tenu. A cette occasion, le maréchal Pétain estimait impossible un départ vers l'Afrique : "Je déclare, en ce qui me concerne, que hors du gouvernement s'il le faut, je me refuserai à quitter le sol métropolitain. Je resterai parmi le peuple français pour partager ses peines et ses misères. L'armistice est à mes yeux la condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle."
Bombardement de Bordeaux
Pour faire pression sur le gouvernement français - provisoirement installé à Bordeaux et duquel les Allemands auraient appris son désir de finalement gagner l'Afrique de Nord - et dans le but de le pousser à signer l'armistice, la capitale de la Gironde est bombardée dans la nuit du 19 au 20 juin 1940. Le projet de départ est alors ajourné par le président Lebrun. Seuls 26 députés et sénateurs, dont Édouard Daladier, Jean Zay, Georges Mandel ou Pierre Mendès-France, embarqueront à bord du Massilia le 21 juin suivant et seront arrêtés le 24 pour désertion.
Massacre de Tulle
En Corrèze, et en représailles des actions de la Résistance - deux jours plus tôt - pour libérer une partie de la ville de Tulle, la division SS Das Reich du général Lammerding, fait irruption. Une géante rafle est organisée et mise à exécution. Près de 3 000 hommes sont arrêtés, le vendredi 9 juin 1944. Au cœur d’une sinistre mise en scène, 99 hommes sont pendus aux balcons et aux réverbères de la place Souilhac et Tulle est finalement réoccupée par les Allemands.
Massacre d'Oradour-sur-Glane
Le samedi 10 juin 1944 et alors que le village est particulièrement animé, les SS encerclent et investissent Oradour-sur-Glane. Les Allemands enfoncent portes et fenêtres des habitations et abattent ceux qui, comme les vieillards, ne peuvent se rendre au point de rassemblement. Semant la terreur au cœur même des habitations avant de les incendier, 643 hommes, femmes et enfants sont assassinés de manière effroyable et sans aucune raison.
Rencontre Hitler Franco
N'étant pas parvenu à vaincre l'Angleterre au cours des batailles aériennes de l'été, Hitler souhaite désormais attaquer certaines dépendances britanniques - à commencer par Gibraltar - en traversant l'Afrique du Nord. Pour cela, il a besoin de la collaboration de la France et de l'Espagne. Après une première rencontre avec Pierre Laval, le Führer se rend à la frontière franco-espagnole le mercredi 23 octobre 1940 - à Hendaye - pour rencontrer Franco, qui rejette finalement l'éventualité d'une telle coopération avec l'Allemagne.
Départ du Massilia
Le 21 juin 1940, le Massilia - navire réquisitionné par Paul Reynaud avant de laisser le pouvoir à Philippe Pétain - quitte le port du Verdon. Son but : rejoindre et acheminer les parlementaires français jusqu'en Afrique-du-Nord pour organiser un gouvernement de Résistante et poursuivre la lutte contre Hitler. A son bord sont notamment présents Georges Mandel, Pierre Mendès France, Jean Zay ou encore Édouard Daladier. Une entreprise qui ne verra jamais le jour car le nouveau gouvernement du maréchal Pétain signera l'armistice avec l'Allemagne nazie, avant même que le navire n'atteigne Casablanca.
Attaque du train de la Banque de France
Le mercredi 26 juillet 1944, à 19h30, et alors que le train de la banque de France s'arrête en gare de Neuvic, 150 maquisards de l'Armée secrète et de l'Organisation de résistance de l'armée, s'emparent du convoi et de son butin. Le train n'est gardé que par quatre policiers, eux-mêmes au courant de l'attaque ; ceux-ci n'interviennent pas et laissent faire. A l'aide des cheminots, en moins d'une heure et sans le moindre coup de feu, les résistants dérobent 150 sacs de billets : un butin énorme de 2,280 milliards de francs.