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Histoire et Mémoire de la Seconde Guerre mondiale

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La mémoire de la Seconde Guerre mondiale en Auvergne-Rhône-Alpes

Carte interactive de l’Auvergne-Rhône-Alpes dans la Seconde Guerre mondiale

Cette carte de l’Auvergne-Rhône-Alpes est interactive. Naviguez et cliquez sur les différents points pour découvrir certains faits historiques liés à la Seconde Guerre mondiale, des annotations mais aussi des lieux de mémoire à visiter dans la région.

Carte des musées et lieux de mémoire en région Auvergne-Rhône-Alpes
Maison d'Izieu Lyon sous l'Occupation Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Ain Musée de la Résistance Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche Mémorial de la Résistance en Vercors Musée départemental de la Résistance du Vercors Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère Musée des Troupes de montagne Musée d'histoire du 20e Siècle Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire Musée de la Résistance du Mont-Mouchet Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon Musée de la Résistance, de l'internement et de la déportation Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation - Musée de Lyon Mémorial National de la Prison de Montluc Musée départemental de la résistance haut-savoyarde Massacre de Chasselay Le procès de Riom Entrevue de Randan Rafle de la rue Sainte-Catherine Arrestation de Jean Moulin Clermont-Ferrand sous l'Occupation Rafle de Clermont-Ferrand Attaque du maquis des Glières Attaque de Vassieux-en-Vercors Assassinat de Jean Zay Massacre de Rillieux-la-Pape Opération Caporal Bourg-en-Bresse sous l'Occupation Vichy Moulins sous l'Occupation Montluçon sous l'Occupation Privas sous l'Occupation Mort du SS Gessler Aurillac sous l'Occupation Valence sous l'Occupation Montélimar sous l'Occupation Grenoble sous l'Occupation Saint-Étienne sous l'Occupation Roanne sous l'Occupation Chambéry sous l'Occupation Annecy sous l'Occupation Évian-les-Bains sous l'Occupation

Maison d'Izieu

Maison d'Izieu - Musée et lieu de mémoire dans l'Ain - Auvergne Rhône Alpes - Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Maison d'Izieu fut un lieu dans lequel une centaine d'enfants Juifs ont été accueillis, afin de les soustraire aux persécutions antisémites. Aujourd'hui, elle est un mémorial dédié aux enfants Juifs exterminés par les nazis et à l'histoire de la Shoah en France.

70 route de Lambraz, 01300 Izieu

Informations & Événements

Lyon sous l'Occupation

Chef-lieu du département du Rhône, Lyon est située en zone dite "libre" et ne subit l'occupation allemande qu'à partir du 11 novembre 1942. Dès lors, la capitale des Gaules est très nettement envahie par les armées et les très nombreux services du Troisième Reich nazi, qui privilégient davantage la réquisition des hôtels les plus luxueux.

A Lyon, plusieurs branches de commandement militaire allemand prennent pied au cœur de la cité, dans le 2e arrondissement pour l'essentiel. Par exemple, le commandement spécial de la Luftwaffe s'installe dans l'Hôtel Bristol du 28 cours de Verdun Perrache. Au numéro 24, c'est l' État-major de liaison départemental. Sur la place Carnot, l'Hôtel Continental abrite une antenne de contrôle de la Wehrmacht qui, par ailleurs, sera la cible d'une attaque à l'explosif le 16 février 1943. Juste à proximité - au numéro 21 - s'installe l'État-major de liaison principal 590, en plus du Grand Hôtel de la rue de la République.

Cependant, l'Occupation de Lyon, c'est aussi le tristement célèbre Klaus Barbie. C'est à l'intérieur de l'Hôtel Terminus, cours de Verdun Rambaud, que la Gestapo installe ses services. Entièrement réquisitionné, l'ensemble comprend aussi bien des logements que des bureaux. Les interrogatoires s'y déroulent au troisième étage. La Gestapo déménage ensuite avenue Berthelot, puis finalement au numéro 32 de la place Bellecour après le bombardement américain du 26 mai 1944. Dans le 3e arrondissement, le Fort de Montluc devient la prison de la Gestapo lyonnaise. Durant toute la période de présence des Allemands, plus de 7000 personnes y seront internées : Juifs, otages et résistants, dont Jean Moulin après son arrestation à Caluire, le 21 juin 1943. Entre le 17 et le 20 août 1944, une centaine de détenus y seront fusillés. Cependant, à partir du début de l'année 1944, cette même prison est aussi occupée par le service régional de la Milice. Car à Lyon, sa présence est accrue.

Après la création de la Milice française par Joseph Darnand et son officialisation par Vichy, la ville voit débarquer des miliciens par centaines. On note notamment la présence de Touvier, chef régional du deuxième bureau de cette organisation paramilitaire, qui prend ses quartiers au sein de l'immeuble Coty du 16 place Bellecour. Le bâtiment dénommé l'Alcazar qui se trouve au 51 montée du Chemin Neuf est réquisitionné, tout comme les locaux de l'externat Saint-Joseph qui servent également de lieu d'interrogatoires des résistants, ainsi que l'immeuble du 17 rue Duquesne.

Lyon est libérée le 3 septembre 1944, après le départ des forces allemandes qui, en fuyant, font sauter les ponts permettant de traverser les Rhône. Dans la ville et dans sa région, signe d'une précédente forte collaboration avec l'occupant, l'épuration est très violente. Plusieurs arrestations illégales ou arbitraires ont lieu, et de nombreux cadavres sont aussi découverts.

Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Ain

Implanté dans l'ancienne prison de la ville de Nantua, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Ain propose un parcours vivant de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale dans le département et en France grâce à de nombreux témoignages et à de riches collections ; affiches, objets, uniformes...

3 Mnt de l'Abbaye, 01130 Nantua

Informations & Événements

Musée de la Résistance

Le Musée de la Résistance de Montluçon a pour objectif de faire connaitre et de partager le souvenir des luttes de celles et ceux qui - dans la région - se sont opposés à l'occupant allemand et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

4 Rue Gustave Courbet, 03100 Montluçon

Informations & Événements

Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche

Le Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche retrace l'histoire de la région pendant la Seconde Guerre mondiale. Une exposition permanente permet notamment de découvrir une riche collection, agrémentée de panneaux explicatifs et de pièces d'archives.

Espace Aden, 15 Rue du Travail, 07400 Le Teil

Informations & Événements

Mémorial de la Résistance en Vercors

Située au cœur du Vercors, dans un site exceptionnel, le Mémorial de la Résistance permet de comprendre et de se questionner sur l'engagement des femmes et des hommes qui se sont dressés contre l'occupant allemand. Apprenez l'histoire de la Résistance dans le Vercors à travers un parcours de visite immersif, sonore et visuel.

3425 Route du Col de la Chau, 26420 Vassieux-en-Vercors

Informations & Événements

Musée départemental de la Résistance du Vercors

Situé en plein centre du village de Vassieux-en-Vercors - haut lieu de la Résistance - le Musée départemental de la Résistance du Vercors présente une riche collection d'objets, de documents, et photographies et d'armes pour découvrir l'histoire des maquis et des terribles et importants combats de 1944.

Rue du Fournat, 26420 Vassieux-en-Vercors

Informations & Événements

Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère

Musée d'histoire et de société, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère met en lumière l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir de faits locaux et restitue dans leur chronologie, les causes et les conséquences de ce conflit, à travers plusieurs et riches expositions.

14 Rue Hébert, 38000 Grenoble

Informations & Événements

Musée des Troupes de montagne

Situé dans le fort de la Bastille, le Musée des Troupes de montagne conserve, restaure et présente de riches collections, afin de faire découvrir l'histoire et les valeurs fortes des troupes alpines, à travers différentes époques, dont celle de la Seconde Guerre mondiale.

 Fort de la Bastille, 38000 Grenoble

Informations & Événements

Musée d'histoire du 20e Siècle

A Estivareilles - haut lieu de la Résistance - le Musée d'histoire du XXe siècle - Résistance et Déportation - est un lieu de mémoire et de réflexion des événements du siècle passé, et notamment ceux de la Seconde Guerre mondiale.

456 route du Musée, 42380 Estivareilles

Informations & Événements

Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire

Le Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire est un lieu de mémoire dédié aux femmes et aux hommes de la Résistance, aux différents événements survenus dans la région, tout en entretenant également la mémoire et le souvenir des déportés, à travers des objets, des documents et des témoignages.

9 Rue du Théatre, 42000 Saint-Étienne

Informations & Événements

Musée de la Résistance du Mont-Mouchet

A travers deux personnages de bande-dessinée, découvrez les grands événements qui ont marqué le site mémorial du Mont-Mouchet grâce à une collection d'objets authentiques, de documents d'archives, de photographies et de vidéos.

La Devèze, 43300 Auvers

Informations & Événements

Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

Le Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon est dédié à l'histoire des Justes et des résistants locaux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, accueillirent et aidèrent les personnes persécutées par les nazis et le régime de Vichy. La visite s'organise autour de troix axes : la Résistance civile, la Résistance spirituelle et la Résistance armée.

 23 Route du Mazet, 43400 Le Chambon-sur-Lignon

Informations & Événements

Musée de la Résistance, de l'internement et de la déportation

Le Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation de Chamalières s'articule autour de trois thèmes majeurs ; la montée du nazisme ; la Résistance, la Collaboration et la vie civile pendant la Seconde Guerre mondiale ; l'Internement, les ghettos, la déportation et les procès des "bourreaux" à Nuremberg.

7 Place de Beaulieu, 63400 Chamalières

Informations & Événements

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation - Musée de Lyon

Le CHRD (Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation - Musée de Lyon) retrace essentiellement l'histoire de Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à des objets authentiques, des photographies, des documents d'archives mais aussi des témoignages audiovisuels, découvrez les réalité d'une ville sous l'Occupation.

14 Avenue Berthelot, 69007 Lyon

Informations & Événements

Mémorial National de la Prison de Montluc

Fermée en 2009, la prison de Montluc - dans laquelle a notamment été emprisonné Jean Moulin - est devenue un haut lieu de mémoire dans l'objectif de rendre hommage aux résistants, Juifs et otages, victimes des nazis et du régime de Vichy, pendant la Seconde Guerre mondiale.

4 Rue Jeanne Hachette, 69003 Lyon

Informations & Événements

Musée départemental de la résistance haut-savoyarde

Haut lieu de mémoire de l'histoire de la Résistance en France, le site de Morette regroupe le mémorial départemental de la Déportation, la nécropole nationale des Glières, et le musée départemental de la Résistance haut-savoyarde, qui entretient la mémoire des résistants et des déportés, notamment à travers des témoignages.

Site de Morette, 74230 La Balme-de-Thuy

Informations & Événements

Massacre de Chasselay

Le jeudi 20 juin 1940 et alors que troupes allemandes foncent en direction du sud de la France, plusieurs tirailleurs du 25e Régiment de Tirailleurs Sénégalais et leurs officier se font prisonniers de guerre, après de durs combats et une résistance héroïque lors de bataille de France. Alignés face à deux chars de la Wehrmacht, 188 tirailleurs sont brutalement massacrés par les mitrailleuses des blindés ennemis.

Le procès de Riom

Édouard Daladier, Léon Blum, Paul Reynaud, le général Gamelin et d'autres hauts responsables d'avant-guerre sont accusés par le régime de Vichy d'être responsables de la défaite. Le procès s'ouvre le 19 février 1942 après de longs mois d'investigations. Mais les inculpés se défendent admirablement bien. A tel point que les accusés se transforment finalement en accusateurs, entrainant le régime du maréchal Pétain dans une humiliante déroute judiciaire.

→ Le procès de Riom

Entrevue de Randan

Alors qu'il avait été révoqué en décembre 1940 par le maréchal, Pierre Laval rencontre secrètement Pétain dans la forêt de Randan, le 26 mars 1942. L'ex vice-président du Conseil lui rapporte les propos colériques d'Hermann Goering, s'indignant du manque de coopération de la France envers le Troisième Reich. En réalité, Laval espère retrouver ses précédentes fonctions et cette entrevue n'est destinée qu'à déstabiliser l'amiral Darlan, qui occupe le poste convoité et dont l'autorité est très contestée en Allemagne.

Rafle de la rue Sainte-Catherine

Au numéro 12 de la rue Sainte-Catherine, dans le premier arrondissement de Lyon, une rafle est organisée et exécutée par Klaus Barbie et sa Gestapo lyonnaise, le 9 février 1943. Au total, 86 Juifs sont arrêtés, qu'ils soient français ou étrangers. Quatre-vingt d'entre eux seront déportés à Auschwitz-Birkenau ou à Sobibor pour y être assassinés. Seuls trois d'entre eux échapperont à la mort.

La rafle de la rue Sainte-Catherine

Arrestation de Jean Moulin

Le 21 juin 1943, le chef de la Résistance est arrêté par la Gestapo - à Caluire - au cours d’une réunion secrète. Longuement interrogé et torturé par Klaus Barbie, il sera transféré dans plusieurs sièges de la Gestapo pour en subir le même sort. Défiguré selon des compagnons qui parviennent à le croiser, il ne parlera pourtant jamais. Officiellement, Jean Moulin meurt de ses blessures le 8 juillet 1943, même si de nombreux doutes persistes encore quant à la date et la cause du décès.

Clermont-Ferrand sous l'Occupation

Clermont-Ferrand, chef-lieu du département du Puy de Dôme, est - à l'été 1940 - une ville-refuge pour plusieurs milliers de Français, fuyant l'inexorable avancée des forces allemandes lors de la "débâcle" militaire française. Au cours de cette même période, les Allemands finiront par l'atteindre et l'occuper brièvement, avant la signature de l'armistice et le mise en place de la ligne de démarcation. La semaine du 21 au 28 juin 1940, une partie de l'Hôtel de ville est d'ailleurs occupé par la Division SS Adolf Hitler.

Située en zone dite "libre", Clermont-Ferrand est occupée à partir du mois de novembre 1942. Les casernes militaires sont progressivement occupées par les garnisons allemandes, ou bien - un peu plus tardivement - par des services et membres de la Milice française, présents en nombre important. Le bâtiment de l'Université qui se trouve au numéro 63 du boulevard François Mitterrand (anciennement boulevard Gergovia), est réquisitionné par l'Orpo dès le début de l'Occupation de la ville, puis par la Waffen-SS à partir du mois de juin 1943, afin d'y installer un bureau de recrutement.

Clermont-Ferrand est libérée le 27 août 1944.

Rafle de Clermont-Ferrand

Le 25 novembre 1943, en milieu de matinée, la Gestapo encercle les bâtiments de l'Université de Clermont-Ferrand, dans laquelle celle de Strasbourg s'est repliée depuis le début de l'Occupation de l'Alsace. Plusieurs centaines de personnes sont arrêtées : Juifs, étudiants, professeurs ou Résistants. Cent-dix d'entre elles seront ensuite déportées, une trentaine seulement reviendront vivantes.

Attaque du maquis des Glières

Le 26 mars 1944, dès 8 heures du matin, Allemands et Miliciens attaquent le maquis avec le soutien de l’aviation et même de l’artillerie. Les offensives menées sont d’une extrême violence. Le maquis des Glières est officiellement dissout. Au total, 129 Résistants ont été tués. Sa principale mission était de réceptionner les armes parachutées par les Alliés. Si le mouvement n’existe officiellement plus, la Résistance se poursuivra néanmoins dans la région. D'ailleurs et jusqu’à la Libération d’Annecy, le 19 août 1944, les maquisards et les habitants seront victimes de nombreuses et fortes représailles.

Le maquis des Glières

Attaque de Vassieux-en-Vercors

Le 16 avril 1944, à Vassieux, village réputé pour être l'un des principaux centre de résistance du maquis du Vercors, 25 camions chargés de Miliciens et de Groupes mobiles de réserve investissent le plateau. Jusqu'au 24 avril, fermes et habitations sont pillées et incendiées. Trois habitants sont fusillés quand d'autres sont torturés puis déportés. En 1944, il s'agissait déjà de la troisième attaque de l'année contre le Vercors, après celles du 22 et 29 janvier.

Le 20 juillet 1944 et après trois parachutages d'armes opérés par les Alliés, quelques jours plus tôt, l'armée allemande organise une opération massive contre le maquis du Vercors. Sur les quelques 3 000 maquisards présents, 650 d'entre eux sont tués, alors qu'au même moment, 280 civils du village de Vassieux sont torturés et massacrés par un régiment SS mongols.

Assassinat de Jean Zay

Emprisonné depuis le mois d'octobre 1940 pour "désertion en présence de l'ennemi", Jean Zay, ancien ministre de l'Éducation nationale sous le gouvernement du Front populaire de Léon Blum, est abattu par trois Miliciens, à proximité de Vichy, au cours d'un faux transfert du détenu vers une autre prison, le 20 juin 1944. Son corps ne sera retrouvé et identifié qu'en 1946. Jean Zay est entré au Panthéon le 27 mai 2015.

Massacre de Rillieux-la-Pape

Au cimetière de Rillieux-la-Pape, sept hommes de confession juive sont assassinés par des Miliciens, le 29 juin 1944. Les corps sont retrouvés par une habitante du village, alors même que des soldats allemands se photographient devant. Ces meurtres ont été commis en réponse à l'assassinat de Philippe Henriot, survenu la veille, à Paris. A Rennes, trois notables seront aussi abattus par des membres du groupuscule Cercle d'études national-socialiste.

Opération Caporal

Le 5 février 1944, plus de 2500 militaires de la Wehrmacht, assistés de la SS et de la Milice Française investissent le département, prêts à en découdre avec les camps du Maquis de l'Ain et du Haut-Jura, préalablement localisés et même infiltrés par la Gestapo. La population locale voit ainsi ses rues, ses routes et carrefours investis par de nombreuses auto-mitrailleuses, de nombreux véhicules, des motos et même des blindés. Dans le ciel, l’aviation allemande veille alors qu’au sol, dissimulées dans leurs tenues blanches et skis équipés aux pieds, les troupes alpines avancent prudemment dans l'épaisse neige.

L’Opération Korporal (Caporal)  se termine le 13 février 1944. Le bilan est lourd, témoignant une certaine réussite pour les forces occupantes : 339 personnes ont été arrêtées dont 287 déportées. Durant ces huit interminables journées, près de 40 personnes ont été tuées et une centaine de fermes ou maisons brûlées. Trop vulnérables, les fermes seront par la suite abandonnées par les Maquisards au profit de campements de fortune au cœur des bois, plus discrets.

L'opération Caporal

Bourg-en-Bresse sous l'Occupation

Chef-lieu du département de l'Ain, Bourg (devenue Bourg-en-Bresse en 1955), est - pendant la Seconde Guerre mondiale - une ville essentiellement maréchaliste et milicienne. Joseph Darnand, fondateur de la Milice, est né à quelques kilomètres de là, à Coligny. Les 12 et 13 septembre 1942, le lycée Lalande accueille la visite du maréchal Pétain où il prononce une allocution. Quelques jours plus tard, une avenue (aujourd'hui avenue de la Victoire) sera rebaptisée en son nom.

La ville est occupée par les forces allemandes à partir du mois de novembre 1942, après l'envahissement de la zone dite "libre" par les Allemands. La collaboration avec l'occupant est importante, ce qui explique aussi la forte Résistance dans différentes zones du département de l'Ain.

A Bourg, la Sipo-SD-Aussenstelle (service de renseignement allemand), s'installe au numéro 10 du boulevard du Maréchal Leclerc (anciennement du Champs de Mars), ainsi que sur l'avenue Pierre Sémard (anciennement avenue de Paris). La Feldgendarmerie (police militaire allemande), réquisitionne l'Hôtel de Bresse.

Le cinéma du 11 rue Paul Pioda est le lieu où se déroule l'acte fondateur de la Milice française, le 28 février 1943. L'immeuble situé au 2 rue de la Citadelle devient d'ailleurs une "caserne" où y sont logés ses membres permanents, alors que les caves de l'Hôtel de l'Europe, du 2 cours de Verdun, deviennent un lieu d'interrogatoire où passent près de 80 résistants.

Bourg sera libérée le 4 septembre 1944.

Vichy

En juillet 1940, après la signature de l'armistice franco-allemand, Vichy - située en zone non occupée - devient la capitale de l'État français, dirigé par le maréchal Pétain. Si Clermont-Ferrand avait dans un premier temps été privilégiée, le manque de structures hôtelières ne permettait cependant pas l'accueil des 30 000 fonctionnaires, nécessaires au bon fonctionnement de la centaine d'administrations qui s'y installent au cours de l'été.

L'Hôtel du Parc et Majestic devient la résidence du chef de l'État français. Le 10 juillet 1940, députés et sénateurs sont rassemblés dans le Grand Casino pour examiner et voter le projet de loi constitutionnelle déléguant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain : 666 votent favorablement, contre 80 qui refusent.

Le ministère des Finances s'installe à l'Hôtel Carlton, celui de l'Intérieur à l'Hôtel des Célestins et la direction des Services de l'Armistice à l'Hôtel Thermal. En 1943, c'est au tour de l'Hôtel Algeria d'être requestionné pour permettre l'installation du Commissariat aux questions juives. Après sa création, en février 1943, l'Hôtel Métropole abrite les services de la Milice dont son fondateur - Joseph Darnand - est logé dans le château des Brosses, à Bellerive-sur-Allier. Parallèlement, la villa Chabrol au numéro 127 du boulevard des États-Unis devient un lieu d'internement des résistants. A la Libération, elle deviendra un lieu d'internement pour hommes et femmes suspectés de collaboration avec l'Allemagne nazie.

Le chef de l'État français quittera Vichy le 20 août 1944 - cinq jours après le débarquement de Provence - pour rejoindre Belfort (Bourgogne-Franche-Comté). La ville sera libérée le 26 août suivant.

Moulins sous l'Occupation

Ville distante d'environ 50 kilomètres de Vichy, Moulins est le chef-lieu du département de l'Allier. Pendant la Seconde Guerre mondiale et après la signature de l'armistice franco-allemand, elle est traversée par la ligne de démarcation, devenant ainsi une ville-frontière jusqu'en mars 1943, date de suppression de la ligne. Moulins est donc à la fois présente en zone occupée et en zone dite "libre" et devient aussi une ville de passeurs. La gare est d'ailleurs immédiatement réquisitionnée par les Allemands pour assurer le contrôle des voyageurs et des marchandises entre les deux zones, tout comme le pont Régemortes qui fait l'objet d'une surveillance accrue.

Le commandement militaire allemand de circonscription s'installe à l'Hôtel de ville mais aussi à l'Hôtel de Mora du 26 rue Voltaire. Des garnisons allemandes réquisitionnent le Lycée Théodore de Branville ainsi que le lycée de jeunes filles du 26 rue du 8 mai (anciennement rue Bourau Frères) pour s'y établir.

Moulins est libérée le 6 septembre 1944.

Montluçon sous l'Occupation

Située en zone occupée, Montluçon est une ville dont le potentiel industriel est relativement développé. De fait, les usines sont rapidement mis au service de l'effort de guerre allemand. L'usine Dunlop par exemple - qui emploie plus de 3000 ouvriers - fabrique désormais du caoutchouc synthétique et des obus pour l'aviation allemande. Le 16 septembre 1943, elle sera entièrement détruite par un puissant bombardement allié.

Une antenne de la police allemande de sûreté (Sipo-SD) s'installe au Grand Hôtel de l'Univers. Le bâtiment est également utilisé comme lieu d'interrogatoires et la prison qui se trouve au numéro 3 de la rue du Château devient un lieu d'internement de résistants. Parallèlement, l'Hôtel Terminus est réquisitionné pour permettre l'établissement de l'État-major de liaison allemand 786.

Montluçon est libérée le 24 août 1944.

Privas sous l'Occupation

Chef-lieu du département de l'Ardèche, Privas est située en zone non occupée. Les troupes allemandes y entrent en novembre 1942, après l'envahissement de la zone dite "libre" par les forces armées du Reich nazi. La cerne de gendarmerie Rampon est réquisitionnée pour permettre l'installation d'une garnison militaire allemande, l'État-major de liaison 577 s'empare de la Maison de la Mutualité qui se trouve au 13 cours du Palais, pendant que le centre hospitalier Sainte-Marie est transformé en hôpital militaire.

Privas est libérée le samedi 12 août 1944.

Mort du SS Gessler

Dans l'après-midi du 12 juin 1944 et alors qu'il dirigeait une opération contre les résistants du maquis du Cantal, le commandant SS Gessler, chef de la Gestapo de la zone sud, est tué par des maquisards, dans la petite ville de Murat.

Aurillac sous l'Occupation

Chef-lieu du Cantal, Aurillac est occupée à partir du 12 novembre 1942. Au cours du mois de juillet précédent, l'immeuble du 8 rue du Monastère avait été réquisitionné pour permettre l'installation d'une section de la LVF (Ligue des Volontaires Français). En octobre 1943, il sera la cible d'un attentat à l'explosif.

Des garnisons allemandes s'installent au sein de la caserne Delzons et dans une partie du lycée Émile Duclaux alors que l'État-major de commandement réquisitionne l'immeuble du 5 avenue de la République et que le Palais de justice est transformé en tribunal militaire. L'immeuble la Coste présent dans la rue qui en porte le même nom, devient des bureaux pour le STO (Service du Travail Obligatoire). Il sera incendié dans la nuit du 14 au 15 février 1944. Le 20 avril suivant, une permanence de la Milice s'installera au numéro 23 de la place du Square.

Aurillac est libérée le 10 août 1944, après le départ de l'occupant.

Valence sous l'Occupation

Valence, chef-lieu de la Drôme, est occupée à partir du 11 novembre 1942, après l'envahissement de la zone dite "libre" par les forces allemandes. De nombreux bâtiments publics ou privés sont réquisitionnés pour permettre l'installation des services militaires ou le logement des soldats. C'est pas exemple le cas de l'Hôtel d'Angleterre, l'Hôtel de France, de la polyclinique du Dr Kocher ou encore de l'école normale de filles du 83 rue Faventines. Cette dernière sera par ailleurs détruite par le bombardement américain du 15 août 1944.

Valence est libérée le 31 août 1944.

Montélimar sous l'Occupation

Montélimar se trouve à environ 40 kilomètres de Valence. En 1939, le gouvernement français y avait ouvert un camp pour l'internement des étrangers dits "dangereux" ou "indésirables", avenue du Teil.

Après la signature de l'armistice franco-allemand, Montélimar est initialement en zone dite "libre". Mais après l'envahissement de cette dernière, la ville est occupée par les troupes alpines de l'armée italienne de novembre 1942 à septembre 1943, puis par l'armée allemande à partir de cette dernière date.

Au terme de la bataille de Montélimar, la ville est définitivement libérée le 28 août 1944.

Grenoble sous l'Occupation

Chef-lieu du département de l'Isère, Grenoble est - au début du XXe siècle - une ville de garnison militaire. Située en zone dite "libre" après la signature de l'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, la ville est finalement occupée par l'armée italienne à partir du 11 novembre 1942, au moment de l'envahissement de la zone sud. Entre 1940 et 1942, près de 20 000 juifs trouvent refuge dans Grenoble et ses environs.

Le 8 septembre 1943, les forces allemandes entrent dans la ville, cinq jour après le retrait de militaires italiens. Débute alors une seconde occupation qui ne sera en rien comparable à la précédente. Les sept casernes existantes sont réquisitionnées et occupées pour le logement des garnisons allemandes, alors que l'État-major de la Wehrmacht s'installe dans la maison des étudiants, au numéro 6 de la rue Pasteur. A Grenoble, les juifs sont désormais traqués ; plus de 1 100 d'entre eux disparaitront.

Les principaux services du Reich nazi sont présents ; la police allemande de sûreté (SD-Aussenstelle) prend possession du 22 rue Joseph Rey et du 28 cours Berriat qui, par ailleurs, devient aussi un lieu d'interrogatoires et d'internement. Un détachement de la police de l'ordre réquisitionne l'Hôtel de Savoie, qui se tient au 52 avenue Alsace-Lorraine. Jusqu'au mois d'août 1944, l'Hôtel Moderne et des Trois Dauphins devient aussi le bureau de recrutement régional de la Waffen-SS.

Grenoble est libérée le 22 août 1944. Le 4 novembre suivant, elle accueillera la visite du général de Gaulle.

Saint-Étienne sous l'Occupation

Chef-lieu du département de la Loire, distante d'environ 60 kilomètres de Lyon, Saint-Étienne est une cité principalement minière et ouvrière. Les Allemands entrent dans la ville au cours du mois de novembre 1942, au moment de l'envahissement de la zone sud.

Rapidement, de nombreuses industries sont mises au service de l'effort de guerre nazi. C'est par exemple le cas de l'usine d'armes de Manufrance, rue de Roanne. Les casernes Grouchy et Rullière sont occupées pour le cantonnement des garnisons allemandes et l'État-major s'installe au Mordern'Hôtel du 21 avenue du Maréchal Pétain (aujourd'hui avenue de la Libération). Parallèlement et sur cette même artère, les services de renseignement (SD-Aussenstelle) réquisitionnent le Grand Hôtel, ainsi que le Nouvel Hôtel du 35 avenue Denfert Rochereau.

A l'été 1942, la section stéphanoise de la LVF (Ligue des volontaires français contre le bolchevisme), prend possession de l'immeuble qui se dresse au numéro 46 de la rue de la République. Au printemps suivant, en avril 1943, c'est au tour du service départemental de la Milice française de réquisitionner l'immeuble du 16 rue Royet. Ses membres ont pour habitude de se rassembler au cinéma Rex de la rue Marx Dormoy. Le 13 novembre suivant, Philippe Henriot - porte-parole de cette organisation paramilitaire fondée par Joseph Darnand - y donnera une conférence. Démoli, le cinéma est aujourd'hui remplacé par un parking.

Le 26 mai 1944, Saint-Étienne est bombardée par l'aviation alliée. Le maréchal Pétain s'y déplacera le 6 juin suivant pour constater les dégâts et rendre hommage aux quelques 1000 victimes.

Saint-Étienne est libérée le 1er septembre 1944.

Roanne sous l'Occupation

Initialement en zone dite "libre" après la signature de l'armistice, Roanne est occupée par les forces allemandes dès le 11 novembre 1942. Près de la gare, la Kommandantur réquisitionne la maison du 5 avenue Gambetta. Dans ce même quartier s'installent également la Feldgendarmerie et la Gestapo.

Rue de Charlieu, les ateliers de construction sont mis au service de l'effort de guerre nazi. A partir du mois de juin 1943, on y fabrique désormais des canons et des obus pour l'armée allemande. Dans ce même temps, un quartier de la prison des Ursulines est réquisitionné pour devenir une prison militaire. A la Libération, entre 800 et 1000 hommes et femmes suspectés de collaboration y seront internés.

Roanne est libérée le 21 août 1944, après le départ de l'occupant.

Chambéry sous l'Occupation

Chef-lieu du département de la Savoie, Chambéry est placée sous occupation italienne de 1940 à 1943. Le calme - relatif - qui y règne s'interrompt brutalement à partir de l'automne 1943, au moment de l'entrée des Allemands dans la ville. La Gestapo, placée sous le commandement du capitaine-SS Ludwig Heison, s'installe rue François Charvet. Dès lors, les rafles se multiplient. En février 1944, le local de l'OSE est fermé après l'arrestation des membres de son bureau. Jusqu'alors, il faisait passer des enfants en Suisse afin de les protéger des aléas de la guerre et de persécutions antisémites.

Le 26 mai 1944, le centre-ville est partiellement détruit après un bombardement américain faisant près de 200 morts et qui visait les installations ferroviaires de la ville.

Chambéry est libérée le 22 août 1944.

Annecy sous l'Occupation

Chef-lieu du département de la Haute-Savoie, Annecy est initialement située en zone dite "libre", après la signature de l'armistice franco-allemand du 22 juin 1940. La ville connait l'occupation italienne à partir du 22 novembre 1942, au moment de l'envahissement de la zone sud. Si les mesures antisémites de Vichy et du Troisième Reich nazi ne sont pas ou peu appliquées par les Français et les Italiens, les choses vont très nettement changer à partir du 8 septembre 1943, lorsque Annecy passera sous occupation allemande.

Premier employeur de la ville et de la région avec environ 1300 salariés, l'usine SRO (aujourd'hui NTN) est mise au service de l'effort de guerre allemand, en produisant notamment des roulements pour les Panzers. Elle est bombardée à trois reprises par l'aviation alliée : le 11 décembre 1942, le 11 novembre 1943 et le 10 mai 1944. Si ces bombardements freinent la production - en plus des sabotages qui ont lieu au cours du mois de mars 1944 -, ils font aussi 35 morts.

A Annecy, l'État-major de la 157e division d'infanterie alpine réquisitionne l'Hôtel Impérial pour s'y établir, alors que l'État-major de liaison départemental 988 s'installe au numéro 4 du quai Eustache Chappuis. Le quartier militaire de Galbert devient le lieu de cantonnement de la garnison allemande. Il deviendra aussi par la suite un lieu de détention des résistants arrêtés par l'occupant. Près de 200 y seront internés et torturés, 11 autres seront fusillés dans la cour, le 23 janvier 1944.

Avenue d'Albigny, la villa Schmid (demeure du directeur et fondateur de l'usine SRO) devient le siège de la Gestapo, placée sous le commandement du capitaine SS Paul Jeewe. Parallèlement, l'école Saint-François qui se tient au 17 rue de la Gare, devient aussi un lieu de détention et de torture du service de renseignement allemand. Près de 250 détenus y sont emprisonnés dans les classes ou même dans les combles du bâtiment. Dans les caves, une quinzaine de cellules - dont certaines ne permettent de se tenir ni debout, ni assis - sont également aménagées.

Très active dans la région, la Milice française est également présente à Annecy. Sous la direction de Gaston Jacquemin, son siège départemental est établi dans la villa des Marquisats, au numéro 50 de la rue qui en porte le même nom. Lieu de détention et de torture, la demeure est la cible d'un attentat à l'explosif le 20 octobre 1943. Un mois plus tard, Jacquemin sera abattu à Thônes, événement qui provoquera une forte répression dans la région.

Le 19 août 1944, la reddition est imposée aux forces occupantes par la Résistance qui fait plus de 3800 prisonniers dans le département. Annecy est libérée. Au numéro 32 de l'avenue de Novel, près de 2000 prisonniers de guerre allemands seront internés jusqu'au 30 septembre 1947.

Évian-les-Bains sous l'Occupation

Succédant à l'armée italienne, les forces allemandes entrent dans Évian-les-Bains à partir du mois de septembre 1943. Si la Gestapo est présente et très active, la station thermale devient surtout un lieu de repos pour les SS de retour du front de l'Est, blessés ou en convalescence. La plupart sont logés au sein de l'Hôtel Royal - entièrement réquisitionné - luxueux palace offrant une vue directe et incontournable sur le lac Léman.

Le 16 août 1944, 800 soldats allemands sont contraints de capituler face aux forces de la Résistance. Évian-les-Bains est officiellement libérée.

Musées de la Seconde Guerre mondiale en Auvergne-Rhône-Alpes

Izieu – Ain (01)

Maison d’Izieu

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Maison d’Izieu fut un lieu dans lequel une centaine d’enfants Juifs ont été accueillis, afin de les soustraire aux persécutions antisémites. Aujourd’hui, elle est un mémorial dédié aux enfants Juifs exterminés par les nazis et à l’histoire de la Shoah en France.

Nantua – Ain (01)

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain

Implanté dans l’ancienne prison de la ville de Nantua, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain propose un parcours vivant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale dans le département et en France grâce à de nombreux témoignages et à de riches collections ; affiches, objets, uniformes…

Montluçon – Allier (03)

Musée de la Résistance

Le Musée de la Résistance de Montluçon a pour objectif de faire connaitre et de partager le souvenir des luttes de celles et ceux qui – dans la région – se sont opposés à l’occupant allemand et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Teil – Ardèche (07)

Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche

Le Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche retrace l’histoire de la région pendant la Seconde Guerre mondiale. Une exposition permanente permet notamment de découvrir une riche collection, agrémentée de panneaux explicatifs et de pièces d’archives.

Vassieux-en-Vercors – Drôme (26)

Musée départemental de la Résistance du Vercors

A Vassieux-en-Vercors – haut lieu de la Résistance – le Musée départemental présente une riche collection d’objets, de documents, et photographies et d’armes pour découvrir l’histoire des maquis et des combats de 1944.

Vassieux-en-Vercors – Drôme (26)

Mémorial de la Résistance en Vercors

Située au cœur du Vercors, dans un site exceptionnel, le Mémorial de la Résistance permet de comprendre et de se questionner sur l’engagement des femmes et des hommes qui se sont dressés contre l’occupant allemand. Apprenez l’histoire de la Résistance dans le Vercors à travers un parcours de visite immersif, sonore et visuel.

Grenoble – Isère (38)

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Musée d’histoire et de société, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère met en lumière l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir de faits locaux et restitue dans leur chronologie, les causes et les conséquences de ce conflit, à travers plusieurs et riches expositions.

Grenoble – Isère (38)

Musée des Troupes de montagne

Situé dans le fort de la Bastille, le Musée des Troupes de montagne conserve, restaure et présente de riches collections, afin de faire découvrir l’histoire et les valeurs fortes des troupes alpines, à travers différentes époques.

Estivareilles – Loire (42)

Musée d’histoire du 20e siècle

A Estivareilles – haut lieu de la Résistance – le Musée d’histoire du XXe siècle – Résistance et Déportation – est un lieu de mémoire et de réflexion des événements du siècle passé, et notamment ceux de la Seconde Guerre mondiale.

Saint-Étienne – Loire (42)

Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire

Le Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire est un lieu de mémoire dédié aux femmes et aux hommes de la Résistance, aux différents événements survenus dans la région, et qui entretient la mémoire et le souvenir des déportés, à travers des objets, des documents et des témoignages.

Auvers – Haute-Loire (43)

Musée de la Résistance du Mont-Mouchet

A travers deux personnages de bande-dessinée, découvrez les grands événements qui ont marqué le site mémorial du Mont-Mouchet et de la région, grâce à une collection d’objets authentiques, de documents d’archives, de photographies et de vidéos.

Le Chambon-sur-Lignon – Haute-Loire (43)

Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon

Le Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon est dédié à l’histoire des Justes et des résistants locaux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, accueillirent et aidèrent les personnes persécutées par les nazis et le régime de Vichy. La visite s’organise autour de troix axes : la Résistance civile, la Résistance spirituelle et la Résistance armée.

Chamalières – Puy-de-Dôme (63)

Musée de la Résistance, de l’internement et de la déportation

Le Musée de Chamalières s’articule autour de trois thèmes majeurs ; la montée du nazisme ; la Résistance, la Collaboration et la vie civile ; l’Internement, la déportation et les procès de Nuremberg.

Lyon – Rhône (69)

Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation

Le CHRD (Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation – Musée de Lyon) retrace essentiellement l’histoire de Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à des objets authentiques, des photographies, des documents d’archives mais aussi des témoignages audiovisuels, découvrez les réalité d’une ville sous l’Occupation.

Lyon – Rhône (69)

Mémorial National de la prison de Montluc

Fermée en 2009, la prison de Montluc – dans laquelle a notamment été emprisonné Jean Moulin – est devenue un haut lieu de mémoire dans l’objectif de rendre hommage aux résistants, Juifs et otages, victimes des nazis et du régime de Vichy, pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Balme-de-Thuy – Haute-Savoie (74)

Musée départemental de la Résistance haut-savoyarde

Haut lieu de mémoire de l’histoire de la Résistance en France, le site de Morette regroupe le mémorial départemental de la Déportation, la nécropole nationale des Glières, et le musée départemental de la Résistance, qui entretient la mémoire des résistants et des déportés.

Calendrier des événements

Les prochaines commémorations et événements culturels pour la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, dans votre région, s'afficheront ici.

A propos de cette page

La carte interactive de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été dessinée par Matthieu Mugneret (Fortitude Studio). Pour des raisons techniques et aussi déontologiques, toutes les informations historiques ne peuvent y êtres présentées. Les indications mises en avant proviennent de plusieurs ouvrages, tous visibles et référencés dans la bibliographie du site internet. Les musées et associations en lien avec la mémoire de la Seconde Guerre mondiale peuvent gratuitement faire apparaitre leurs événements sur cette page. Ecrivez à bonjour@fortitude-studio.fr ou rendez-vous dans l’espace contact.

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