Musée de la Resistance de Castellane
Entièrement dédié à l'histoire de la Résistance, ce musée présente l'une des plus importantes collections d'objets, de documents, de photographies authentiques qui parfois, sont d'une extrême rareté. Plusieurs reconstitutions et mises en scènes permettent aux visiteurs de se projeter dans les conditions de vie que furent celles des maquis.
Route départementale 4085, Route de Digne, 04120 Castellane
Centre Résistance et Déportation d'Arles et du Pays d'Arles
Installé dans l'ancien collège Frédéric Mistral, le Centre Résistance et Déportation d'Arles et du Pays d'Arles est un lieu de mémoire, de transmission, de réflexion et d'éducation à la citoyenneté. Parallèlement, il mène un travail de recherche, de collecte et de conservation de documents et de témoignages sur l'histoire du pays d'Arles, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Espace Mistral, Boulvard Emile Combes, 13200 Arles
Site-Mémorial du Camp des Milles
Ouvert en septembre 1939, le camp des Milles fut le lieu d'internement de plusieurs milliers de personnes, à l'aube et pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui un lieu de mémoire préservé, le Site-Mémorial du Camp des Milles est notamment destiné à renforcer la vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à l'antisémitisme et à toutes formes de fanatisme.
40 Chemin de la Badesse, 13290 Aix-en-Provence
Musée de l'Artillerie
A travers un parcours pédagogique et une riche collection d'objets, d'armes, d'uniformes et de véhicules, le Musée de l'Artillerie retrace l'histoire de l'artillerie, de ses origines à nos jours, en passant par la période de la Seconde Guerre mondiale.
1580 Avenue de la Grande Armée, 83300 Draguignan
Musée des Troupes de Marine
Avec une collection d'environ 4500 objets exposés sur plus de 800m², le Musée des Troupes de Marine est à la fois un lieu de mémoire, de transmission et de commémoration, d'histoire, de sciences, de techniques et de traditions militaires. Il présente l'histoire des Troupes de Marine, de ses origines à nos jours.
Avenue du Musée des Troupes de Marine, 83600 Fréjus
Mémorial du Débarquement et de la Libération en Provence
Situé sur les hauteurs du Mont Faron, à Toulon, le Mémorial est dédié à l'histoire du Débarquement allié en Provence, du 15 août 1944. A travers une riche exposition et dans un espace moderne, il met en avant l'incontournable rôle de l'armée française dans cet événement historique, qui permet non seulement la libération de la Provence, mais aussi de la France.
8458 Route du Faron, 83200 Toulon
Musée National de la Marine
Musée d'Histoire Jean Garcin : 1939-45 L'Appel de la Liberté
Le Musée d'Histoire 39-45 se consacre à la vie des Français sous l'Occupation et à la Résistance dans le Vaucluse, tout en proposant une réflexion sur l'intelligence en guerre. A travers une riche collection d'objets, de documents d'archives ou encore de photographies, il retrace ainsi une histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Départementale 25, 84800 Fontaine-de-Vaucluse
Rafle de Marseille
Depuis la veille du vendredi 23 janvier 1943, la quartier surnommé "La Petite Naples marseillaise" est bouclé par les forces de l'ordre. Désirée par Himmler en représailles des précédents attentats commis contre l'occupant, et exécutée par la police française et la SS de Carl Oberg, la rafle de Marseille est l'une des plus importantes que la France ait connue. Près de 6000 personnes sont arrêtées dans des conditions effroyables et 1642 d'entre elles seront déportées vers la Pologne et l'Allemagne.
Parachutage de Jean Moulin
Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942, Jean Moulin est parachuté dans les Alpilles, à proximité de Saint-Rémy-de-Provence avec Hervé Monjaret et Raymond Fassin au cours d’une opération de la Royal Air Force. Sa mission ; unifier les groupes de résistance en France. Prenant Rex comme pseudonyme, il fait rapidement la rencontre de Henri Frenay, de Raymond Aubrac et de Jean-Pierre Levy et essaye de convaincre les trois responsables d'accepter de faire allégeance au général de Gaulle.
Sabordage de la flotte française à Toulon
Très tôt dans la journée du 27 novembre 1942 et alors que les Allemands entrent dans l’arsenal pour s'emparer des navires français, les Amiraux Dornon et de Laborde ordonnent le sabordage de la flotte militaire, rejetant par la même occasion les appels de de Gaulle et Darlan à rejoindre l'Algérie. Pierre Laval appelle Toulon et donne l’ordre d’éviter tout incident avec l’occupant. Mais la Wehrmacht a déjà coupé les communications, l’ordre ne sera jamais transmis. Près de 90% de la flotte française est détruite.
Bombardement de Nice
Le vendredi 26 mai 1944 et dans le cadre du Transportation Plan, environ 900 bombardiers américains décollent du Sud de l'Italie en direction de la France. Chambéry, les environs de Grenoble, Lyon, Nice ou encore Saint-Laurent-du-Var sont ainsi bombardées par l'aviation alliée avec pour objectif de détruire diverses infrastructures de transport. L'imprécision des bombardements fait cependant de nombreuses victimes civiles ; près de 200 à Chambéry, 400 du côté de Nice et environ 1 000 à Lyon.
Bombardement de Marseille
Dans le cadre des préparatifs du débarquement de Provence, 130 forteresses volantes américaines larguent près de 800 bombes, en fin de matinée du samedi 27 mai 1944, sur la cité phocéenne. Très imprécis, le résultat de ce raid, l'un des plus meurtrier sur le territoire français, est catastrophique. La plupart des objectifs stratégiques ne sont pas touchés. Une cinquantaine d'incendies se déclarent dans cette ville où l'on compte 1 750 morts, près de 3 000 blessés et 20 000 sinistrés.
Débarquement de Provence
Deux mois après la Normandie, les Alliés débarquent en Provence - entre Cavalaire et Saint-Raphaël - dans l'objectif d'ouvrir un second front en France. Nom de code : opération Dragoon. A partir de ce mardi 15 août 1944, 450 000 hommes débarquent sur les plages de Provence. Parmi eux, 250 000 Français majoritairement venus des Forces Françaises Libres et d'Afrique : tirailleurs sénégalais et algériens, goumiers et tabors marocains, pieds-noirs, marsouins du Pacifique et des Antilles...
Bataille de Toulon
Encerclée par 15 000 soldats français depuis le 20 août 1944, les défenseurs allemands avaient reçu l'ordre de tenir jusqu'à épuisement de leurs munitions. La bataille pour Toulon fut ainsi sanglante ; 2 700 morts côté français, et plus de 8 000 du côté ennemi. Toulon est libre le samedi 26 août, mais fortement endommagée par les bombardements alliés. Récupéré, le port servira aux Alliés pour acheminer armes et matériels vers le front, jusqu'à la fin de la guerre.