Plan interactif du camp Auschwitz I

Du 26 mars jusqu'au mois d'août 1942, toute cette partie du camp fut réservée aux femmes. Le camp des femmes était alors séparé de celui des hommes par un mur qui n'existe plus aujourd'hui. Près de 17 000 détenues y ont été internées et 5 000 d'entre elles y ont été tuées par les conditions de vie, le travail, ou le gaz. A la fin du mois d'août 1942, les femmes encore en vie ont été transférées à Birkenau, dans le camp B1a.

A partir du 7 octobre 1941, 10 000 prisonniers de guerre soviétiques ont été internés dans cette partie du camp. Jusqu'au mois de mars de l'année suivante, ces prisonniers furent employés à la construction du camp de Birkenau. Près de 9 000 d'entre eux sont morts de faim, d'épuisement au travail ou ont été assassinés par le gaz. Le 1er mars 1942, les quelques survivants furent transférés dans le camp B1b de Birkenau.

Maison dans laquelle Rudolf Höss, commandant du camp d'Auschwitz, vivait avec sa famille. Après son jugement à Varsovie, il a été pendu à l'intérieur même du camp, à l'emplacement où se trouvait le bâtiment de la Gestapo (zone cliquable sur le plan). Cette demeure est aujourd'hui occupée par une famille polonaise.

Dans ce bâtiment, situé à côté du portail d'entrée et de l'emplacement d'où jouait l'orchestre du camp, un kommando dédié à la cuisine y préparait les rations des détenus.

Pour aller plus loin : les rations des déportés d'Auschwitz

A Auschwitz I, les blocks 28, 21, 20, 19 et 10 (cliquables sur le plan interactif) sont des blocks-hôpitaux dans lesquels les détenus malades ou blessés étaient internés. Au sein de ces bâtiments, les sélections y étaient très régulières et les prisonniers jugés inguérissables par les SS étaient envoyés dans les chambres à gaz. Celui-ci, le block 28, était réservé à la pratique de la médecine interne.

Placés à l'arrière de la double clôture de barbelés, sept miradors de différentes tailles entourent le camp d'Auschwitz I, huit avec celui qui est intégré au blockführerstube, situé à droite du portail d'entrée.

Hôpital SS qui abrite aujourd'hui l'administration du musée d'Auschwitz. A l'époque, les conditions y étaient bien évidemment nettement meilleures que dans les blocks-hôpitaux des détenus (voir blocks 10, 19, 20, 21 et 28 du plan interactif).

Ici se tenait la baraque de la Gestapo du camp. Elle fut démontée au début de l'année 1947. A cet emplacement, l'ancien commandant du camp, Rudolf Hoess, y a été pendu le 16 avril 1947, après son jugement à Varsovie. La potence est encore présente aujourd'hui.

Baraque en bois situés à gauche du portail d'entrée qui abritait la salle de garde des SS ayant la responsabilité des différents blocks du camp.

Edifice dont la construction avait débuté à l'automne 1942. S'il ne reste aujourd'hui plus rien des aménagements intérieurs, le bâtiment d'accueil était équipé de douches, d'installations d'épouillage des vêtements et de plusieurs salles dans lesquelles les nouveaux arrivants étaient douchés, tondus et tatoués.

De nos jours, les visiteurs qui entrent dans le musée mémorial d'Auschwitz empruntent la même entrée que les déportés, pendant la période de fonctionnement du camp.

Creusée par des détenus au printemps 1944 et mise en service l'été suivant, certains détenus d'encadrement ont eu le privilège de pouvoir l'utiliser. Ce même bassin avait également pour rôle de servir de réserve d'eau en cas d'incendie dans le camp.

Le camp d'Auschwitz I, mesurant 288 mètres de long et 206 de large, est entouré d'une double clôture de barbelés, s'élevant à trois mètres de hauteur. Equipée d'éclairages électriques, les barbelés étaient électrifiés - principalement la nuit - par un courant d'interphase de 400 volts. La clôture extérieure est elle dotée de plaques de ciment qui s'enfoncent jusqu'à un mètre sous le sol, dont le rôle était d'empêcher les détenus de creuser des tunnels.

L'édifice en bois situé entre les blocks 26 et 25 abritait un entrepôt de vêtements ainsi que la poste du camp. Certains détenus avaient en effet la possibilité d'envoyer et de recevoir du courrier, des colis contenant de la nourriture ou bien même de l'argent qu'ils pouvaient dépenser à la cantine, située dans le block 25.

Les détenus qui parvenaient à se procurer de l'argent - souvent par l'intermédiaire du courriers reçus à la Postbaracke (située entre les blocks 26 et 25, zone cliquable sur le plan) - pouvaient se rendre dans le block 25 (la cantine) pour acheter du papier à lettre ou bien quelques produits alimentaires.

Le portail, au-dessus duquel est écrit « Arbeit macht frei » (« Le travail rend libre »), est l’entrée principale du camp d’Auschwitz I. A l’origine, cette expression était un slogan – répandu en Allemagne au début des années 1930 – utilisé pour protester contre le chômage de masse qui frappait alors le pays. Après l’arrivée des nazis au pouvoir, cette phrase fut inscrite sur les portails de différents camps de concentration, ouverts par le Troisième Reich.

L’orchestre, situé juste à l’arrière du portail d’entrée du camp, avait pour mission de jouer des marches afin de donner de l’entrain aux détenus qui partaient travailler ou qui en revenaient. Il était composé d'une trentaine de détenus. Le premier orchestre fut créé au cours du mois de mars 1941. D’autres seront aussi créés à Birkenau puis à Monowitz ainsi que dans certains sous-camps.

Située face à la place d'appel, la potence collective est une installation sur laquelle les SS pratiquaient les exécutions collectives par pendaison. Ces exécutions avaient souvent lieu devant plusieurs milliers d'autres détenus - au cours de l'appel - afin de servir d'exemple.

Située face au bâtiment des cuisines du camp, c’est sur cette place qu'étaient rassemblés les détenus, matin et soir, avant et après le travail. Du fait du trop grand nombre de prisonniers, le comptage des déportés se faisait également dans les rues du camp. L’appel, pouvant se prolonger de longues heures et dans des conditions particulièrement pénibles, une guérite (reconstituée) permettait au responsable SS de rester à l’abri des intempéries.

Initialement utilisée comme morgue au début du fonctionnement du camp, l'une des pièces de ce bâtiment fut ensuite transformée en chambre à gaz. Obligés de se déshabiller sur la petite place, située sur l’entrée de la chambre, des milliers de Juifs et plusieurs groupes de prisonniers de guerre soviétiques y ont été gazés.

Situé dans le même bâtiment que la chambre à gaz, le crématoire était équipé de trois fours, tous détruits par les SS et qui, aujourd'hui, ont été reconstitués à partir de témoignages d'anciens déportés.

A différentes périodes de l’existence du camp, le block 11 fut utilisé comme prison et pour la mise en quarantaine des nouveaux arrivants. Celle-ci était réalisée dans l’objectif d’éviter les transmissions de maladies depuis l’extérieur, mais surtout d’imposer le rythme concentrationnaire aux déportés. Au sous-sol, une première expérience de gazage massif fut réalisée en septembre 1941 sur des prisonniers soviétiques, à l’aide du Zyclon-B.

Situé et construit entre les blocks 10 et 11 tout en reliant les deux bâtiments entre eux, le « Mur de la mort », aussi appelé le « Mur noir », ou « Mur des exécutions », était le lieu où les SS procédaient aux exécutions par fusillade de l’automne 1941 à l’automne 1943.

Pour aller plus loin : le témoignage d'Adélaïde Hautval à propos du mur de la mort

Le laboratoire d’expérimentations du gynécologue Carl Clauberg était installé dans le block de détention numéro 10 du camp d’Auschwitz I, à partir du mois d’avril 1943. A l’intérieur de celui-ci, plusieurs femmes juives, inscrites dans les registres du camp sous l’appellation « détenues soumises à expérimentations » y subissaient des très douloureuses expériences de stérilisation.

Placés à l'arrière de la double clôture de barbelés, sept miradors de différentes tailles entourent le camp d'Auschwitz I, huit avec celui qui est intégré au blockführerstube, situé à droite du portail d'entrée.

Placés à l'arrière de la double clôture de barbelés, sept miradors de différentes tailles entourent le camp d'Auschwitz I, huit avec celui qui est intégré au blockführerstube, situé à droite du portail d'entrée.

Placés à l'arrière de la double clôture de barbelés, sept miradors de différentes tailles entourent le camp d'Auschwitz I, huit avec celui qui est intégré au blockführerstube, situé à droite du portail d'entrée.

Placés à l'arrière de la double clôture de barbelés, sept miradors de différentes tailles entourent le camp d'Auschwitz I, huit avec celui qui est intégré au blockführerstube, situé à droite du portail d'entrée.

Placés à l'arrière de la double clôture de barbelés, sept miradors de différentes tailles entourent le camp d'Auschwitz I, huit avec celui qui est intégré au blockführerstube, situé à droite du portail d'entrée.

A Auschwitz I, les blocks 28, 21, 20, 19 et 10 (cliquables sur le plan interactif) étaient des blocks-hôpitaux dans lesquels les détenus malades ou blessés étaient internés. Au sein de ces blocks, les sélections y étaient très régulières et les prisonniers jugés inguérissables par les SS étaient envoyés dans les chambres à gaz. Celui-ci, le block 21, était réservé à la pratique de la chirurgie.

Block réservé aux malades atteints de maladies contagieuses. C'est aussi dans cet ensemble que certains médecins SS procédaient aux assassinats par injection de phénol.  A Auschwitz I, les blocks 28, 21, 20, 19 et 10 (cliquables sur le plan interactif) sont des blocks-hôpitaux dans lesquels les détenus malades ou blessés étaient internés. Au sein de ces blocks, les sélections y étaient très régulières et les prisonniers jugés inguérissables par les SS étaient envoyés dans les chambres à gaz.

Au début du fonctionnement du camp d'Auschwitz, certains détenus étaient photographiés par le service d'identification au sein de ce block. Il abritait également deux salles d'épouillage à la vapeur.

A Auschwitz I, les blocks 28, 21, 20, 19 et 10 (cliquables sur le plan interactif) sont des blocks-hôpitaux dans lesquels les détenus malades ou blessés étaient internés. Au sein de ces blocks, les sélections y étaient très régulières et les prisonniers jugés inguérissables par les SS, étaient envoyés dans les chambres à gaz.

A l'été 1943, le rez-de-chaussée du block 1 abritait une salle d'épouillage des vêtements au Zyklon B.

De 1941 à 1942, le premier étage du block 3 abritait deux salles d'épouillage des vêtements au Zyklon B.

A partir du mois d'octobre 1944 et jusqu'à l'évacuation du camp en janvier 1945, 1 500 femmes furent internées dans cette zone du camp, fermée par une clôture de barbelés encore présente aujourd'hui. Après la guerre, plusieurs prisonniers allemands y ont aussi été enfermés par les forces soviétiques.

Au bout de cette route, figure l'emplacement des fosses communes les plus proches du camp d'Auschwitz I.