Carte interactive – L’Europe dans la Seconde Guerre mondiale (1944)
La chronologie de la Seconde Guerre mondiale à travers les cartes ! Découvrez les principaux événements et les dates les plus importantes de l’année 1944, puis parcourez les contenus associés.
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Carte de l’Europe en 1944
En 1944, les Alliés débarquent massivement en Normandie puis en Provence. Peu à peu, et grâce aux actions des Forces Françaises de l’Intérieur, la France est libérée de l’Occupation nazie, conduisant par ailleurs à la fin du régime de Vichy. Mais dans leur retraite, les Allemands sont aussi coupables de nombreuses atrocités sur les populations civiles. A la fin de cette année, les Alliés sont prêts à entrer en Allemagne.
Opération Korporal contre les maquis - 5 février 1944
Plus de 2500 soldats de la Wehrmacht, assistés de la SS et de la Milice investissent le département de l’Ain, prêts à en découdre avec les camps des Maquis. La population locale voit ses rues, ses routes et carrefours investis par de nombreuses forces occupantes. Dans le ciel, l’aviation allemande veille alors qu’au sol, les troupes alpines avancent prudemment dans cette neige de plus en plus épaisse. De grande envergure, l’opération se déroule jusqu’au 13 février suivant.
Bombardements de Berlin - 15 février 1944
Durant près de 24 heures, la Royal Air Force lance la plus violente attaque aérienne depuis le début de la Seconde Guerre mondiale. Principalement concentrée sur Berlin et son industrie de guerre, d’autres villes à proximité sont également touchées. Des milliers d’Allemands meurent sous les 2 643 tonnes de bombes larguées. Les sans-abris se comptent désormais par centaines de milliers, Hitler n’exprimera que peu de peine pour son peuple.
Opération Jericho à Amiens - 18 février 1944
Malgré une visibilité très mauvaise, causée par la neige et le brouillard, dix-huit bombardiers légers Mosquitos et quatorze chasseurs Typhoons décollent d’Angleterre pour une extraordinaire mission de sauvetage. Accompagnés d’un avion de reportage, les aviateurs ont la prison d’Amiens dans leurs viseurs. Entre ses murs, de nombreux Résistants français et agents secrets alliés y seraient enfermés, et leur mise à mort serait même programmée pour le lendemain.
Bombardement du Mans - 14 mars 1944
En pleine nuit et alors que la météo y est très favorable, 222 appareils britanniques prennent la direction du Mans pour s’attaquer à la gare de triage, aux usines avoisinantes et à un réservoir d’essence de la marine allemande, en prévision du futur débarquement allié. Pendant un peu plus d’une heure, les bombes pleuvent sur la ville. L’ensemble des cibles sont détruites ou fortement endommagées. Cependant, 67 personnes sont aussi tuées au cours de cette attaque nocturne.
Massacre des Fosses ardéatines - 24 mars 1944
En représailles d'un attentat à Rome, ayant causé la mort de 33 soldats allemands, 335 civils italiens – dont 70 Juifs – sont exécutés dans les Fosses ardéatines d’une balle dans la nuque. Parmi les victimes ; Aldo Finzi. Il était l’un des premiers compagnons de Mussolini mais avait été exclu du parti fasciste en 1942 pour ses origines juives, avant de se faire arrêter à proximité de Rome, alors qu’il apportait son aide aux partisans.
Attaque des maquis des Glières - 26 mars 1944
En Haute-Savoie, Allemands et Miliciens donnent l’assaut contre les maquis de Glières. Mouvement de Résistance créé par l’Armée Secrète et dirigé à ses débuts par Tom Morel, le maquis avait pour objectif de réceptionner les largages d’armes et d’explosifs fournis par les Alliés. Ces armes, d’une importance capitale pour la future Libération de la France, devaient servir à l’équipement de tous les mouvements de Résistance de la région.
→ Le maquis des Glières
Bombardement de Nuremberg - 31 mars 1944
En milieu de nuit, aux alentours d’une heure du matin, la zone industrielle de la ville allemande de Nuremberg est bombardée par 910 tonnes d’explosifs et 1 176 tonnes de bombes incendiaires. Néanmoins, le prix de ce raid est fortement élevé. Les Allemands, probablement au courant de l’attaque, détruisent 108 avions, en endommagent 71 autres et 745 Britanniques sont tués ou blessés. Côté Allemand, 129 civils et militaires sont tués.
Massacre d’Ascq - 1er avril 1944
En représailles du sabotage d’un convoi militaire allemand survenu à peine quelques minutes plus tôt, les SS assassinent 86 civils à Ascq, petit village à proximité de Lille où “l’attentat” eut lieu. Ce massacre déclenchera le plus fort mouvement de grève sous l’Occupation avec environ 60 000 grévistes dans cette région industrielle et mise au service de l’effort de guerre du Reich. Les funérailles des victimes rassembleront près de 20 000 personnes.
→ Le massacre d’Ascq / À visiter → Mémorial Ascq 1944
Rafle des enfants d’Izieu - 6 avril 1944
Ce jour-là, la Gestapo de Lyon rafle 44 enfants et 7 accompagnants réfugiés dans une grande maison transformée en colonie de vacances dans la commune d’Izieu, dans le département de l’Ain. Déportés à Auschwitz, 42 enfants seront exterminés dès leur arrivée, dans les chambres à gaz. Les deux autres, plus âgés, seront assassinés en Estonie.
Bombardements de Lille - 9 avril 1944
C’est le début d’une longue vague de bombardements du territoire français par les Alliés. Les installations ferroviaires mais aussi les industries sont particulièrement visées. De nombreux bombardements ont lieu, à des endroits fortement variés afin de détourner l’attention de l’ennemi des plages de Normandie. Cette nuit-là à Lille et dans sa proche banlieue, 450 personnes trouvent la mort et 620 autres sont blessées.
Massacre de Vassieux-en-Vercors - 21 juillet 1944
Ce jour-là, Vassieux est la cible d’une nouvelle attaque – bien plus massive que celle du 16 avril précédent – de la part de l’armée allemande, assistée une nouvelle fois de la Milice française. Au total, les quelques 4000 FFI doivent faire face à plus de 10 000 assaillants. Si les combats cessent le 27 juillet, une impitoyable répression se poursuit jusqu’au 3 août. Le village est entièrement détruit et 73 de ses habitants – hommes, femmes et enfants – sont massacrés. A l’issue de cette dernière attaque, 639 Résistants du maquis du Vercors ont été tués, ainsi que 201 des 800 habitants du plateau.
Bombardements de Paris - 20 avril 1944
Dans la nuit du 20 au 21 avril et toujours en prévision du Débarquement de Normandie, les Alliés bombardent massivement divers entrepôts ainsi que la gare de La Chapelle-Saint-Denis durant près de deux heures, dans l’objectif de paralyser le trafic allemand. Près de 2 000 bombes sont larguées mais environ 200 d’entre elles manquent leurs objectifs, détruisant des habitations civiles et causant la perte de 641 personnes, tout en faisant près de 400 blessés.
Bombardement de Marseille - 27 mai 1944
Dans le cadre des préparatifs du débarquement de Provence, 130 forteresses volantes américaines larguent près de 800 bombes, en fin de matinée, sur la cité phocéenne. Très imprécis, le résultat de ce raid, l’un des plus meurtrier sur le territoire français, est catastrophique. La plupart des objectifs stratégiques ne sont pas touchés. Une cinquantaine d’incendies se déclarent dans cette ville où l’on compte 1 750 morts, près de 3 000 blessés et 20 000 sinistrés.
“Semaine rouge” à Rouen - 30 mai 1944
Jusqu’au 5 juin, la ville de Rouen et son agglomération est fortement bombardée par l’aviation alliée. Destinées à interdire tout mouvement des troupes allemandes lorsqu’aura lieu de débarquement de Normandie, les bombes sont larguées sur 500 mètres de part et d’autre de la Seine dans l’objectif de détruire les ponts et autres accès de passage. Au total, 6 000 explosifs sont largués, faisant près de 400 morts à Rouen et encore 400 autres dans les communes avoisinantes.
La BBC annonce l’imminence du débarquement en France - 1er juin 1944
À partir de midi et jusqu’en début de soirée, la BBC diffuse près de 160 messages codés à destination de la Résistance française. Si certains ne veulent rien dire, d’autres ont pour objectif de mettre les différents réseaux de combattants en état d’alerte. Le 5 juin suivant, l’opération se répète et plus de 200 messages sont à nouveau propagés dans les postes de TSF. Ceux-là ordonnent le passage à l’action de la Résistance.
Libération de Rome - 5 juin 1944
Après avoir percé, un mois plus tôt, les lignes fortifiées allemandes Gustav et Hitler, qui protégeaient l’accès à la capitale italienne, les Alliés libèrent Rome. Les unités de la Wehrmacht se replient vers le nord. Après le siège de Monte Cassino qui aura duré près de cinq mois, le début de la campagne d’Italie coûte très cher en vies humaines aux Alliés. Plus de 30 000 soldats français seront tués, blessés ou portés disparus.
Débarquement de Normandie - 6 juin 1944
Au moment même où les premiers parachutistes sont largués au-dessus des terres normandes, 11 500 avions dont près de 3 000 bombardiers, décollaient d’Angleterre. Les bombes commencent alors à pleuvoir une heure plus tard, rasant aussi plusieurs villes tout en emportant plusieurs milliers de vies civiles. Peu avant 6h00, se sont désormais les navires qui bombardent les côtes et à 6h30, les premières troupes d’assaut prennent pied sur cinq plages de Normandie.
→ Le Débarquement de Normandie / Carte interactive du Débarquement de Normandie / Carte animée du Débarquement de Normandie
Massacre de Tulle - 9 juin 1944
En Corrèze, et en représailles des actions réalisées par la Résistance deux jours plus tôt pour libérer une partie de la ville de Tulle, la division SS Das Reich du général Lammerding fait irruption. Une géante rafle est organisée, près de 3 000 hommes sont arrêtés. Au cœur d’une sinistre mise en scène, 99 hommes sont pendus aux balcons et aux réverbères de la place Souilhac. Tulle est finalement réoccupée par les Allemands.
→ Le massacre de Tulle
Massacre d’Oradour-sur-Glane - 10 juin 1944
Alors que le village est particulièrement animé ce jour-là, les SS encerclent et investissent Oradour-sur-Glane. Les Allemands enfoncent portes et fenêtres des habitations et abattent ceux qui, comme les vieillards, ne peuvent se rendre au point de rassemblement. Semant la terreur au cœur même des habitations avant de les incendier, 643 hommes, femmes et enfants sont assassinés de manière effroyable et sans aucune raison.
→ Le massacre d’Oradour-sur-Glane / À visiter → Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane
Massacre du maquis des Manises - 13 juin 1944
Dans les Ardennes et après une bataille entre les hommes du maquis des Manises et les forces allemandes, plusieurs Résistants sont capturés par les nazis au cours de leur repli. Pendant de longues minutes, les prisonniers sont frappés à coups de bâtons ou de crosses, avant que 105 d’entre eux ne soient finalement fusillés ou mitraillés de plusieurs balles dans le dos. Le massacre, interminable, dure près de deux heures.
Bombardement de Vimoutiers - 14 juin 1944
Vers 17 heures, la ville historique normande de Vimoutiers subit un terrible bombardement allié. En l’espace de quelques minutes seulement, 29 tonnes de bombes sont larguées et rasent complètement la ville. Les explosions font 220 morts, 400 blessés et plus de 1 300 sans-abri sur une population initiale et totale de 2 607 habitants.
Opération Bagration - 22 juin 1944
Sur le front est, et après avoir libéré l’Ukraine, l’Armée rouge se lance dans l’opération Bagration, dont l’objectif est de chasser l’occupant allemand en Biélorussie, avant d’entamer sa marche vers Berlin. Près de deux millions d’hommes sont mobilisés et un mois plus tard, les troupes soviétiques seront prêtes à pénétrer en Prusse-Orientale. Une bataille qui coûtera la vie à 400 000 soldats allemands. Pris en tenaille, le Führer martèle cependant sa foi dans la victoire.
Massacre de Dun-les-Places - 26 juin 1944
Dans l’objectif de déstabiliser les nombreux maquis de la région, l’occupant allemande organise une vaste opération de terreur contre la population du petit village morvandiau de Dun-les-Places. En fin de journée, 27 hommes sont tués, dont 18 fusillés et achevés à la grenade sur le porche et devant l’entrée de l’église. Avant de quitter les lieux, les Allemands incendient plusieurs habitations. Ils laissent derrière eux 29 orphelins et 14 veuves.
→ Le massacre de Dun-les-Places / À visiter → Mémorial de Dun-les-Places - Musée de la Résistance en Morvan
Libération de Cherbourg - 27 juin 1944
Depuis le 22 juin, l’armée américaine s’était lancée à l’assaut de la ville de Cherbourg, précieuse pour son port en eau profonde, mais où sont aussi retranchés près de 40 000 soldats allemands. Après de rudes combats, les derniers défenseurs signent l’acte de reddition en milieu de matinée du 27 juin, marquant ainsi la libération de la ville. La bataille aura coûté la vie de 2 800 soldats américains et environ 7 500 Allemands, dont plus de 39 000 sont désormais retenus prisonniers.
Libération de Caen - 19 juillet 1944
Après un premier et dévastateur bombardement allié survenu le 7 juillet, les Allemands avaient quitté la rive gauche de la ville le 9 juillet suivant, au moment où les troupes canadiennes entraient dans les ruines de Caen. Le reste de la ville – soit la rive droite – est ainsi libérée dix jours plus tard. Mais Caen est dévastée, détruite à près de 80%. La bataille de Normandie aura coûté la vie à environ 2 000 civils caennais.
Opération Walkyrie - Hitler échappe à un nouvel attentat - 20 juillet 1944
Au Grand quartier général de l’armée allemande, le comte-colonel Claus von Stauffenberg dépose une bombe sous la table de réunion de l’état-major. L’explosion fait plusieurs victimes, mais aucun dignitaire nazi n’est tué. Trois heures plus tard, et comme cela était prévu, le Führer accueille Mussolini, à qui il montre les dégâts. Il s’agira de leur dernière rencontre. En représailles, Hitler organisera une impitoyable répression au sein même de l’armée allemande, faisant des centaines de morts.
La banque de France dévalisée - 26 juillet 1944
A 19h30, et alors que le train de la banque de France s’arrête en gare de Neuvic, 150 maquisards de l’Armée secrète et de l’Organisation de résistance de l’armée, s’emparent du convoi et de son butin. Le train n’est gardé que par quatre policiers, eux-mêmes au courant de l’attaque ; ceux-ci n’interviennent pas et laissent faire. A l’aide des cheminots, en moins d’une heure et sans le moindre coup de feu, les résistants dérobent 150 sacs de billets : un butin énorme de 2,280 milliards de francs.
Débarquement de Provence - 15 août 1944
Deux mois après la Normandie, les Alliés débarquent en Provence – entre Cavalaire et Saint-Raphaël – dans l’objectif d’ouvrir un second front en France. Nom de code : opération Dragoon. A partir de ce 15 août 1944, 450 000 hommes débarquent sur les plages de Provence. Parmi eux, 250 000 Français majoritairement venus des Forces Françaises Libres et d’Afrique : tirailleurs sénégalais et algériens, goumiers et tabors marocains, pieds-noirs, marsouins du Pacifique et des Antilles…
→ Le débarquement en Provence – Opération Dragoon / Carte interactive du Débarquement en Provence / Carte animée du Débarquement en Provence
Massacre au bois de Boulogne - 16 août 1944
Ce jour-là, un groupe de résistants a rendez-vous avec un homme spécialement envoyé de Londres, pour une livraison d’armes. En réalité, l’individu en question est un agent double et les 35 jeunes résistants sont en fait conduits dans différentes antennes de la Gestapo. Le piège se referme. Le soir même, ils sont transportés jusqu’à la cascade du Bois de Boulogne, puis abattus à coups de mitraillettes et de grenades par des officiers SS.
Insurrection de Paris - 19 août 1944
Alors que les troupes alliées progressent rapidement en direction de Paris, le peuple parisien se soulève. Depuis la veille, c’est grève générale et la capitale se couvre d’affiches appelant les habitants à s’insurger. Des barricades sont montées, plusieurs tireurs s’embusquent dans les immeubles et des combats de rue éclatent. L’action est cruciale, elle doit prouver aux Alliés l’importance de la Résistance et asseoir la légitimité du général de Gaulle et de son gouvernement provisoire.
La capitale française sera libérée le 25 août par les FFI, les FTP et la 2e division blindée du général Leclerc. Le général allemand von Choltitz, gouverneur du Grand Paris où stationneront encore 20 000 soldats allemands, avait reçu l’ordre de se battre jusqu’au dernier homme, ou bien de détruire la ville. Refusant d’appliquer cet ordre, il signera la capitulation de Paris en gare de Montparnasse, où sera justement établi le poste de commandement du général Leclerc.
Massacre de Maillé - 25 août 1944
Loin des scènes de joie parisiennes, le petit village de Maillé, situé dans l’ Indre-et-Loire, est la cible de l’un des plus importants massacres de populations civiles perpétré en France par les troupes allemandes. Parmi les 124 victimes innocentes assassinées par la SS allemande en l’espace de quelques heures seulement : 48 enfants, dont 26 ont moins de 5 ans.
→ Le massacre de Maillé / À visiter → La Maison du Souvenir de Maillé
Libération de Toulon - 26 août 1944
Encerclée par 15 000 soldats français depuis le 20 août, les défenseurs allemands avaient reçu l’ordre de tenir jusqu’à épuisement de leurs munitions. La bataille pour Toulon fut ainsi sanglante ; 2 700 morts côté français, et plus de 8 000 du côté ennemi. Toulon est libre, mais fortement endommagée par les bombardements alliés. Récupéré, le port servira aux Alliés pour acheminer armes et matériels vers le front jusqu’à la fin de la guerre.
Massacre de la vallée de la Saulx - 29 août 1944
Dans la Meuse, un convoi de 50 soldats allemands du 29e régiment de la 3e division de Panzergrenadier entre dans la vallée de la Saulx, empêchant toutes personnes de sortir des villages de Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville. En cette seule journée, 86 habitants sont assassinés et massacrés, avant que de nombreuses maisons ne soient pillées et incendiées.
Création du gouvernement de Sigmaringen - 1er septembre 1944
Si Laval a refusé l’invitation du Führer, Fernand de Brinon, Marcel Déat et Joseph Darnand l’ont en revanche acceptée. Reçus par Ribbentrop et Hitler, celui-ci affirme disposer d’armes secrètes capables de repousser les Alliés à la mer. Une semaine plus tard, les Français se retrouvent au château de Sigmaringen et Brinon décide – pour donner gage au Führer – de constituer et de présider un pseudo-gouvernement nommé “Commission gouvernementale pour les intérêts français en Allemagne”.
Bombardement du Havre - 5 septembre 1944
Dans l’objectif de provoquer la reddition allemande, la Royale Air Force bombarde la ville du Havre jusqu’au 11 septembre. Le 12, les troupes anglo-canadiennes entrent dans la ville détruite. L’accueil de la population est glacial. Pour cause, plus de 2000 civils ont été tués sous les bombes et environ 80 000 autres n’ont plus de logement. Le port est récupéré mais reste inutilisable en raison des lourds dégâts qu’il a subi.
Jonction des armées alliées - 12 septembre 1944
Alors que les Alliés poursuivent leur progression en France, à Montbard, près de Dijon – ville libérée le 11 septembre – une patrouille de la 2e division blindée du général Leclerc, débarquée en Normandie, fait jonction avec d’autres soldats français de la 1er division motorisée d’infanterie, débarquée en Provence un mois plus tôt. De fait, la jonction entre Overlord et Dragoon, dont l’ordre avait été donné la veille, est officielle.
Bataille pour Aix-la-Chapelle
Commandée par le général Hodges, la première armée américaine attaque les fortifications d’Aix-la-Chapelle. La Wehrmacht capitulera le 21 octobre alors qu’elle n’avait plus que 300 soldats en état de combattre. La ville devient la première grande ville allemande prise par les Alliés. Alors que Aix-la-Chapelle était encore habitée par environ 20 000 habitants, la bataille fait plus de 5000 morts ou blessés dans les deux camps, et plus de 5000 soldats allemands sont fait prisonniers.
Libération de Metz - 20 novembre 1944
Depuis plusieurs semaines, les Alliés buttaient sur les défenses allemandes en Moselle et en Alsace, là où ont justement été établies les frontières du Reich après l’annexion des deux régions en 1940. Le 20 novembre, ces défenses sont enfin brisées, au prix de nombreuses vies humaines, notamment lors de la bataille de Metz, dont cette dernière ville est définitivement libérée, ainsi que Mulhouse.
Libération de Strasbourg - 23 novembre 1944
Le général Leclerc - et sa 2e division blindée - charge la ville. Grandement aidé par la Résistance locale, Strasbourg est libérée mais de nombreux combats persisteront durant les jours suivants, ainsi qu’à Colmar où les Allemands résistent encore. Dans les heures qui suivent, le drapeau tricolore est hissé au sommet de la cathédrale de Strasbourg, permettant l’accomplissement du serment du Koufra, pris entre Leclerc et ses hommes, au mois de mars 1941.
Destruction des fours crématoires d’Auschwitz - 26 novembre 1944
Parce qu’il envisage – à l’insu de Hitler – une paix séparée avec les Alliés occidentaux, dans l’objectif d’engager une lutte commune contre l’Union soviétique, Heinrich Himmler donne l’ordre de faire disparaître les crimes nazis, notamment à Auschwitz-Birkenau où il ordonne la destruction des fours crématoires. Par l’intermédiaire de la Croix-Rouge et d’autres organisations humanitaires, il dit être prêt à négocier la libération des détenus encore vivants.
Bataille des Ardennes - 16 décembre 1944
Dans les Ardennes belges principalement, les Allemands attaquent par surprise afin de reprendre le port d’Anvers. Mais la contre-offensive est rapidement stoppée par les Alliés. Le bilan de cette bataille est absolument et terriblement lourd. Plus de 67 500 Allemands sont portés disparus, morts ou blessés et plus de 76 800 côté Alliés. Le bataille ne se terminera que le 25 janvier de l’année 1945.
Carte interactive de l’Europe en 1944 – © Matthieu Mugneret, Fortitude-ww2.fr – Dessin de l’emblême du Troisième Reich – RsVe – Dessin de l’emblême du Royaume-Uni – Sodacan
Carte animée du Débarquement de Provence
Une vulgarisation des 24 heures du Débarquement de Provence.
D-Day : Carte animée heure par heure
Une vulgarisation des 24 heures du D-Day… Heure par heure, minute après minute…
Le débarquement de Normandie
Au petit matin du 6 juin 1944, des milliers de soldats alliés s’apprêtent à débarquer en France…
Carte interactive du débarquement de Normandie – Opération Overlord
Découvrez le D-Day en Normandie à travers de nombreux points cliquables.
Missak, Mélinée et le groupe Manouchian
Missak et Mélinée Manouchian sont deux orphelins du génocides des Arméniens, engagés dans la Résistance.
Pierre Jobard – Résistant-déporté à l’âge de 16 ans
Engagé dans la Résistance, Pierre Jobard est arrêté à l’âge de 16 ans. Passé entre les mains de la Gestapo, il va connaître trois camps nazis.
Carte interactive du débarquement de Provence
Carte interactive du débarquement de Provence (Opération Dragoon).
Le débarquement de Provence – Opération Dragoon
A partir du 15 août 1944, près de 450 000 soldats doivent débarquer dans le sud du pays. Parmi eux se trouvent 250 000 Français de l’armée B du général De Lattre de Tassigny.
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